COFIDIS 2024

Au terme de la troisième étape du Tour Down Under, deux coureurs Ekoï occupent les deuxième et troisième place du classement général : le jeune néo-zélandais Corbin Strong (casque, lunettes et textile Ekoï) pour ISRAËL PREMIER TECH et le puncheur français de 26 ans Axel Mariault (casque et lunettes Ekoï) pour COFIDIS. De bon augure pour une saison déjà auréolée de deux titres nationaux de cyclo-cross en France et en Espagne !

S'il fallait être solide pour tenir dans la longue échappée du jour (26 fuyards à l'avant sur un rythme échevelé sur 100 kms), tout s'est réellement joué dans la seule difficulté de cette onzième étape. A l'abordage de l'ascension de la Laguna Negra (6.5 kms à 6,8%, 11% pour le final), les grimpeurs rescapés se sont disputé la victoire à la pédale. À ce petit jeu, c'est l'expérience qui a gagné. Herrada a d'abord temporisé avant de sortir dans les 300 derniers mètres. Un moment bien choisi pour porter, à la manière d'un puncheur, une attaque franche, robuste et imparable.  À 33 ans, Jésus étoffe son palmarès sur la Vuelta avec un troisième succès (2019,2022) et permet à son équipe de triompher pour la troisième fois cette année sur un grand Tour. Demain, le coureur espagnol portera le maillot distinctif blanc à pois bleus de la Montagne. A noter la troisième place du vainqueur de la 2ème étape Andréas Kron (Lotto-Dstny) et le classement équipes de la formation espagnole Burgos BH avec trois coureurs dans le top 20.

Pour cette 110ème édition du Tour de France, quatre équipes Ekoï étaient sur la ligne de départ : Israël Premier-Tech, Arkéa-Samsic, Cofidis et Lotto-Dstny. Il n’a pas fallu attendre très longtemps pour voir briller l’une d’entre elles. Deuxième étape et la première victoire obtenue grâce à un magistral coup d'œil de Victor Lafay (Cofidis), lequel surprend les plus costauds en partant au kilomètre pour franchir seul la ligne. Jouissif ! Une semaine plus tard, c’est l’expérimenté Michael Woods (Israël Premier-Tech) qui effectue une fantastique montée du très difficile Puy de Dôme. Revenant un à un sur ses adversaires, il les terrasse dans les pourcentages les plus sévères. Mythique !  Lors de la 12ème étape, Cofidis s’illustre à nouveau avec le coureur espagnol Ion Izaguirre, auteur d’une irrésistible chevauchée de 30 kilomètres récompensée par une superbe et incontestable victoire. Solide ! De nombreux coureurs se sont également illustrés. Parmi eux, impossible de ne pas citer le belge Victor Campenaerts (Lotto-Dstny) auteur de très nombreuses tentatives d’échappées, souvent au kilomètre 0. A Paris, ce n’est pas par hasard s’il remporte le trophée du super combatif. Krists Neilands (Israël Premier-Tech) s’est à plusieurs fois retrouvé dans le “bon coup” et a fait preuve d’une remarquable combativité. Guillaume Martin (Cofidis) s’est montré sacrément pugnace en s’accrochant tout au long des étapes de montagne. Sa 10ème place au classement général est amplement méritée.  Côté sprints, on notera les deuxième et troisième places de Caleb Ewan (Lotto-Dstny) et la troisième place ...

Comme à l'accoutumée, la première partie de l'étape ressemble davantage à un défilé où les coureurs savourent petits fours et cham...pagne, qu'à une course cycliste. Cependant, à l'approche de la plus belle avenue du monde, plus le temps de se cham..brer. L'entrée sur les Champs..Elysées marque le début réel de la bataille. Après seulement quelques tours de circuit, Clarke (Israël-Premier Tech) et Frison (Lotto-Dstny) sortent du paquet et réalisent la dernière échappée de ce Tour de France. Campenaets (Lotto-Dstny) tout fraîchement élu "coureur le plus combatif de cette 110ème édition" tente également sa chan...ce mais le rythme imposé par les équipes de sprinteurs ne permet aucune échappatoire. Mais quel cham...pion malgré tout. Pour l'ultime sprint, graal de tous les coureurs au jarret bien développé, à noter 3 coureurs Ekoï dans le TOP 10 : Coquard (Cofidis) 7ème, Strong (Israël-Premier Tech) 9ème, Mozzato (Arkéa-Samsic) 10ème. Au général, Guillaume Martin décroche une belle 10ème place. Crédit Photos : Sprint Cycling et Sirotti

Les 133,5 kilomètres de cette avant-dernière étape du Tour s'annoncent nerveux, d'autant que le profil proposé aux 151 coureurs rescapés ne compte pas un seul mètre de plat. La partie peut commencer : faites "vosges", rien ne va plus ! A ce petit jeu, les premiers à dévoiler leur main sont les deux coureurs de la  Lotto-Dstny Campenaerts et De Buyst. Dès l'ouverture du rideau orchestrée par le maître de cérémonie Christian Prudhomme (directeur du Tour de France) les deux compères tentent un tour... de passe passe en se faisant la malle seuls, dans le Ballon...d'Alsace. Peine perdue... Dans la descente, ils réapparaissent aux yeux de leurs adversaires et sont immédiatement distancés. Merci messieurs pour ce numéro ! Quelques hectomètres plus tard, un groupe d'une vingtaine d'unités se forme à l'avant. On y retrouve notamment Izagirre et Zingle (Cofidis), l'autre grand attaquant de ce Tour Neilands (Israël-Premier Tech), Van Gils (Lotto-Dstny) et Barguil (Arkéa-Samsic). Le rythme est soutenu à l'avant comme en tête du peloton, personne n'est là pour enfiler des perles ! Le Col de la Croix des Moinats permet de faire une nouvelle sélection à l'avant, où seuls 6 coureurs jouent les premiers rôles : Barguil, Neilands, Van Gils sont à la fête ! Dans cette étape, un autre coureur est en mission. Pinot (Groupama-FDJ) participe à son dernier Tour de France et le Franc-comtois roule aujourd'hui à domicile. Il connaît par cœur ces routes. Dans les pourcentages les plus exigeants de cette difficulté, révolté, surmotivé, transcendé, il sort du peloton et revient seul sur l'échappée. Un tigre prêt à rugir ! Pas de temps ...

Ce Tour de France réserve décidément bien des surprises... Bien que les coureurs soient fatigués après 18 étapes très exigeantes, ils continuent d'offrir un spectacle d'une rare intensité. Plusieurs d'entre eux sont bien décidés à mener un baroud d'honneur et tentent de s'isoler. Parmi eux, on retrouve évidemment Campenaerts (Lotto-Dstny), Zingle et Coquard (Cofidis), Neilands (Israël-Premier Tech). Le bon coup ne semble pourtant pas formé, trop d'équipes souhaitant s'imposer dans cette étape 100% jurassienne. Finalement, après plus de 60 kilomètres de lutte, la course se décante à la suite du sprint intermédiaire et voit un groupe de quelques 36 coureurs s'extraire du peloton : Barguil (Arkéa-Samsic), Houle, Neilands, Strong et Clarke (Israël-Premier Tech), Campenaerts (Lotto-Dstny), Izagirre (Cofidis) notamment. Jusqu'ici particulièrement discret, l'australien Simon Clarke a des fourmis dans les jambes et lance une offensive à 60 kilomètres de l'arrivée, accompagné de l'inévitable "Campi". "Aerodinamiqu..a" et bien posés sur leurs machines, les deux baroudeurs livrent une chorégraphie efficace mais les crampes arrêtent Clarke 28 kilomètres plus loin. Quelques hectomètres plus tard, dans le dernier "repecho" de la journée, Campenaerts est repris par un trio de fuyards qui se "j...o...ura" la victoire à Poligny. Derrière, bien qu'à leur avantage Strong et Barguil ne pourront pas défendre leur chance victimes d'une chute pour l'un et d'un ennui mécanique pour l'autre. Distinction rarement décernée deux jours d'affilée au même coureur, le prix de la combativité est encore attribué à Campenaerts pour l'ensemble de so...

L’étape-reine a été très difficile pour de nombreux coureurs. Tandis que Simon Geschke (Cofidis) souffre dès les premiers kilomètres du col des Saisies, Victor Lafay fait partie du premier groupe d’échappés. Il est rejoint par Guillaume Martin dans le même col. Neilands (Israël Premier-Tech) et Champoussin (Arkéa-Samsic) prennent également la roue des premiers échappés. Après la descente, Alaphilippe, Ciccone et Neilands composent le trio de fuyards. Ce dernier engrange les 17 points du sprint intermédiaire. En montant au Cormet de Roselend, 35 coureurs sont à l’avant. Parmi eux, Houle, Schultz et Neilands (Israël Premier-Tech), Champoussin et Guglielmi (Arkéa-Samsic). A l’approche de sommet, Neilands ne parvient malheureusement pas à tenir le groupe de tête.  Dans la terrible ascension du col de la Loze, Guillaume (Cofidis) s’est longtemps accroché avant de poursuivre à son rythme. Il réalise une belle étape en terminant 14ème, une poignée de secondes derrière le champion de France Valentin Madouas. Au classement général, il occupe la onzième place. A noter la présence de Barguil (Arkéa-Samsic) dans le top 20 du jour et la 23ème place de Nick Schultz, quelques secondes devant Pogacar !

Plusieurs tentatives d'échappée ont lieu durant les 30 premiers kilomètres. Aucune ne parvient à se former. A 1 km du sommet de la première difficulté (col des Fleuris), Woods, Neilands, Houle et Barguil font la jonction avec l'échappée de 26 coureurs.  Lutsenko et Alaphilippe se détachent. A 130 kms de l'arrivée, le duo possède 45" d'avance. 33 coureurs composent le groupe des poursuivants. Parmi ceux-ci : Martin, et Izaguirre pour Cofidis, Woods, Teuns, Houle, Neilands pour Israël Premier Tech, Barguil et Guglielmi pour Arkéa-Samsic. km 105. 35 coureurs échappés. 6'45" d'avance sur le peloton. Dans l'ascension du col de la croix de Fry, Teuns et Woods (IPT) calent...  Van Aert attaque à 400m du sommet des Aravis. Krists Neilands prend sa roue et tient ! À moins de 37 kms, patatra ! Neilands chute dans la descente.  Il se heurte à un muret. Sonné, il laisse échapper la lutte pour la gagne mais fort heureusement il repartira et finira l'étape. Quelques minutes après, c'est Martin qui fait un tout droit. Sans gravité. Il reste douze kms, Hugo Houle s'intercale entre les poursuivants et le trio de tête. Il sera repris. Guillaume Martin décroche une belle septième place, les deux coureurs de la formation Arkéa-Samsic, Guglielmi et Barguil, terminent neuvième et dixième. Teuns et Houle font onzième et treizième. Au classement général, Guillaume est désormais dixième, à une poignée de secondes de Gaudu. Petit à petit...

Geschke (Cofidis) se montre au km0.  Campenaerts (Lotto-Dstny) tente encore... c'est de courte durée. Chute massive à 146 Kms de l'arrivée. 40 coureurs au sol. Arrêt de la course. Coquard et Izagirre (Cofidis), Van Gils (Lotto-Dstny) ainsi que Warren Barguil (Arkéa-Samsic) sont à terre. Ils repartiront tous. Deuxième départ derrière le directeur de course après 30 minutes d'interruption. Au milieu de la première difficulté : Krists Neilands (Israël Premier Tech), Alaphilippe, Van den Berg forment un trio d'échappés. Ils sont rejoints par Martinez et Lutsenko. Geschke contre attaque...pour faire la jonction. Un groupe de 20 coureurs se forme au profit de la descente. Parmi eux, Houle et Neilands (IPT), Geschke...les fuyards possèdent 45" au pied du Col de Cou. Champoussin (Arkéa-Samsic) revient dans l'échappée !  Pérez ramène Martin (Cofidis) dans le groupe de tête. A 2 kms du sommet, Woods (Israël Premier Tech) sort du peloton pour rejoindre ses deux coéquipiers. Dans le col du Feu (grimpé pour la première fois sur le TDF), Woods est en compagnie de Pinot et Ciccone, Landa et Aranburu. Woods passe le sommet en seconde position derrière un coureur italien concentré et déterminé. Michael engrange 8 points. Dans la descente, ils sont 6, Woods est là.  Le peloton ne laisse pas plus de 30 secondes à l'échappée. Il reste 70 kms à parcourir...ils sont onze en tête : Martin, Houle, Woods sont au pied du col de la Ramaz Col de la Ramaz : le duel Ciccone et Woods, deuxième acte. Le peloton revient sur les poursuivants à 10 Kms du sommet. L'italien et le canadien n'ont plus que 17" d'avance , un écart qui fond rapidemen...

Au programme du jour : un profil plat dans le magnifique département de l'Ain avec une montée sèche pour finir. Et par n'importe laquelle ! Les premiers kilomètres sont le théâtre de plusieurs tentatives d'échappée. Coutumier du fait, Victor Campenaerts (Lotto-Dstny) sort au km 0, sans réel succès. On aperçoit un bref instant Bryan Coquard (Cofidis) qui ne manque pas de se faire remarquer avec la très réussie livrée "bleu blanc rouge" de son casque AR14.  19 coureurs parviennent à former un groupe. Il reste alors 110 kilomètres. Parmi eux, trois coureurs Ekoï : Maxim Van Gils (Lotto-Dstny), Hugo Houle (Israël Premier-Tech) et Luca Mozzato (Arkéa-Samsic).  Au pied du "Géant du Bugey", les fuyards ont un peu moins de 4 minutes d'avance...L'entame de l'ascension fait mal. Le jeune Van Gils est encore dans le coup dans le quatuor des rescapés. S'il laisse passer le vainqueur du jour à 10 kms du sommet, il résistera tout de même jusqu'au bout au retour du peloton maillot jaune pour décrocher une belle deuxième place ! Une petite satisfaction pour la formation belge qui perd son sprinteur avec l'abandon de Caleb Ewan. Guillaume Martin est 15ème du classement général.

Lorsqu'il passe seul la ligne d'arrivée, le coureur basque de la formation Cofidis est particulièrement ému. Retour sur le film de la course. Dès les premiers kilomètres, plusieurs coureurs tentent de sortir. En vain. Lorsqu'un solide groupe de tête finit par se former (à 120 kms de l'arrivée), Izaguirre et Martin (Cofidis) sont présents, tout comme Campenaerts (Lotto-Dstny) et Dylan Teuns (Israël Premier-Tech) Au km 80, c'est enfin la bonne échappée et le duo Martin/Izaguirre en fait partie. Les attaques vont alors se succéder pour dynamiter la course, sans succès. Ion profite de la dernière difficulté du jour et décide alors de partir...seul à 31 kilomètres de la ligne! Il possède 25 secondes d'avance au sommet de la dernière bosse. Survolté, Ion écrase les pédales et creuse l'écart. Son avance croît grâce à la mésentente de ses poursuivants d'une part et grâce à la présence de son coéquipier (Guillaume) dans le groupe d'autre part. Celui-ci roule judicieusement et œuvre à la discorde. Une victoire en solo remportée qui récompense un super travail d'équipe! A noter la 7ème place de G.Martin qui remonte la 13ème place du classement général ; la 8ème de Dylan Teuns et la 10ème de Victor Campenaerts.

Nouvelle échappée au kilomètre 0.  Celle-ci se compose d’un trio dans lequel on retrouve Mathis Louvel pour Arkéa-Samsic, accompagné de Daniel Oss et Andrey Amador. Les fuyards creusent l’écart, qui atteindra 3 minutes et 20 secondes. Au km 109, Philipsen et Coquard se disputent la quatrième place du sprint intermédiaire. Le Belge est le plus fort. A 53 kilomètres de l’arrivée, Mathis réintègre le peloton après plus de 120 bornes passées à l’avant.     La victoire se joue alors au sprint : cinquième sprint et cinquième TOP10 pour Bryan Coquard (Cofidis) qui décroche une belle 4ème place. Il a déclaré, lucide : “Vu le positionnement que j’avais au kilomètre, 4ème, c’est bien payé !” A noter la 7ème place du coureur italien Luca Mozzato (Arkéa-Samsic), auteur il y a quelques jours d’un top 4 à Bordeaux (étape 7). © crédit photo Sirotti

En glanant à nouveau 20 points aujourd’hui lors du sprint intermédiaire, le pensionnaire de la formation Cofidis, Bryan Coquard, conforte sa seconde place au classement du maillot vert. Avec 104 points, il est en embuscade, à 46 points de Philipsen.  Cofidis toujours avec le grimpeur Guillaume Martin, qui fait son entrée dans le top 20. Il pointe désormais à la 17ème place du classement général. Au sujet de l’étape, il déclare :  “Ca a été une étape très difficile à nouveau et on s’y attendait avec l’ascension des trois cols mythiques. (...) Il y a eu un gros écrémage dès l’ascension du Tourmalet. Je me suis accroché jusqu’à la montée finale (...) Après mes deux étapes frustrantes en montagne, je suis content d’être dans le jeu et de na pas être trop décroché au classement général” A suivre…

Bryan Coquard (COFIDIS) s’est glissé dans la première échappée du jour avec un objectif en tête : remporter le sprint intermédiaire. Mission accomplie au kilomètre 48  il est le plus rapide et engrange 20 points. Avec 84 points, il se place en solide dauphin de Philipsen.  Le belge Victor Campenaerts (Lotto-Dstny) est parti en échappée en compagnie de Van Aert et Mads Pedersen. Les fuyards seront repris à moins de 3 kilomètres du sommet du Col de Soudet.  A noter le bref cavalier seul du coureur de l’équipe Israël Premier-Tech, Krists Neilands qui passe seul en tête le col d’Ichère.

Belle journée pour les coureurs Ekoï hier marquée par une nouvelle échappée et un sprint âprement disputé. À 85 kms de l'arrivée, Anthony Delaplace (Arkéa-Samsic) prend les devants en compagnie de B.Cosnefroy. Repris à 25 kms de la ligne, le duo réintègre un peloton en ordre de marche pour disputer le sprint massif sur le circuit de Nogaro. Sprint que l'explosif Caleb Ewan (Lotto-Dstny) manque de peu, battu seulement d'une demi roue par Philipsen. A noter une prometteuse quatrième place de Bryan Coquard. Le sprinteur Cofidis monte en puissance ! A suivre...

Après s'être montré particulièrement à son avantage hier en étant le seul à résister au duel Pogacar-Vingegaard, Victor Lafay s'impose* 24 heures plus tard à San Sébastian. Sur un parcours escarpé et piégeux en raison d'une pluie fine durant une partie de la deuxième étape du Tour France, il s'extrait d'un groupe de 25 coureurs à moins de 900 mètres de la ligne. Il surprend le grandissime favori Wout Van Aert et offre à l'équipe Cofidis une victoire éclatante (15 ans après le dernier succès de Sylvain Chavanel) et se pare du maillot vert...

Saint Quentin is the place to Be...njamin Thomas. Que ce soit dans l'Aisne ou dans les Yvelines, le coureur Cofidis maîtrise l'exercice solitaire... Après son double titre de Champion de France sur piste décroché en janvier, le Tarnais s'impose à l'occasion du contre-la-montre de l'épreuve nordiste. Les 16 kilomètres du parcours lui ont permis de creuser un écart conséquent sur ses adversaires et de débarquer à la tête du classement général. L'équipe Cofidis démontre une force collective impressionnante depuis le début de la saison remportant 11 victoires avec 7 coureurs différents ! Crédit Photo : Guetty Image

Valentine Fortin fait le plein de confiance au cours de cette course à étapes. Déjà vainqueure de la 2ème étape, la sprinteuse de la formation nordiste réalise un doublé lors d'une arrivée en montée dans les 300 derniers mètres. A noter également la belle 3ème place de Martina Alzini. A l'approche des plus grands rendez-vous de la saison, les voyants sont aux verts pour l'équipe rouge et blanche. Crédit Photo : Lisa Guerin

Déjà vainqueur au sprint de la première étape de ce Région Pays de la Loire Tour, le pensionnaire de la formation COFIDIS est à nouveau monté sur ses ergots pour décrocher la victoire de cette 3ème étape. Incertain après sa chute (2ème étape), Coquard a réussi son assaut final grâce à un judicieux coup d'œil : "J'ai pris le dernier rond-point sur la droite car on n'était pas obligé de freiner de ce côté. La suite s'est déroulée de manière impeccable." A noter le travail de Davide Cimolai, une fois encore parfait dans son rôle de lanceur. Au classement général, le Français devance, à ce stade, le Néerlandais Van den Berg et le Danois A.Kamp.     C: CAMENB'R

On avait quitté Bryan Coquard sur deux prometteuses 2eme places à l'occasion de la Volta Ciclista a Catalunya et une 5eme sur la Route Adélie de Vitré. On le retrouve fier comme "un Coq" après sa 50ème victoire chez les professionnels, lors de la première étape du Tour des Pays de la Loire (anciennement le Circuit de la Sarthe). Bien amené par ses équipiers et notamment Davide Cimolaï, le sprinteur français gicle à 200 m de la ligne, s'impose avec une étonnante facilité et endosse le maillot violet de leader. De quoi chanter de bon(ne)...heur(e) ! Credit photo : Getty Images

Sur le parcours de la 23ème édition de la Classic Loire-Atlantique se déroulant à La Haye-Fouassière (sur le circuit qui avait vu le sacre de Warren Barguil comme Champion de France en 2019), les coureurs de Cofidis sont en territoire conquis. Nous avions quitté Anthony Perez en forme éblouissante lors de sa victoire sur la Drôme Classic et revoici le lauréat 2022 de l'épreuve nantaise particulièrement en jambes (2ème le lendemain de Cholet Pays de la Loire). Dans une course nerveuse où le sprint semble inévitable, il prend les commandes du peloton et amène parfaitement le prometteur Axel Zingle qui s'impose avec un vélo d'avance sur le reste de la meute. 5ème victoire cette saison pour l'équipe dirigée par Cédric Vasseur !

E-pique !  En ce dernier week-end de février, la Drôme avait des allures de classiques belges : un parcours vallonné comptant pas moins de 20 ascensions, des rafales de vent à envoyer n'importe quel grimpeur poids plume dans le décor et des bordures à tout va ! Dans ces conditions, il fallait être un guerrier pour se retrouver à 38 kms de l'arrivée en tête de course, dans un groupe de 16 coureurs. Parmi eux, 4 hommes de la Cofidis : Martin, Fine, Lafay et Perez.  Après deux banderilles plantées par Guillaume Martin dans l'antépénultième ascension de la journée, Anthony joue le travail d'équipe et tente sa chance avec un panache inouï. Derrière, Gaudu, Alaphilippe ou encore Bardet se regardent et le laissent partir. Il creuse un écart de plus d’une minute d'écart et ne sera jamais rattrapé !  Une sublime victoire en solitaire au sommet d'un ultime raidillon, mais avec le "Mistral Gagnant" !

Si Jesus Herrada s'effondre après le passage de la ligne, c’est bien parce qu’il n’a pas ménagé ses efforts pour lâcher ses adversaires dans le final en bosse de cette deuxième étape du Tour d’Oman.    Une étape qui aura connu deux temps forts : d’une part, la tentative (finalement vaine) du duo Van Boven/Fuentes pour fausser compagnie au groupe en échappée. D’autre part, le retour du peloton à 6 kms et surtout le sprint final vers Qurayyat (2.5 kms à 7,4%) au terme duquel le sprinteur espagnol de la formation COFIDIS s’est montré le plus explosif, surclassant ses rivaux dans les derniers mètres avant de franchir, seul, les bras en croix, la ligne d’arrivée !

Quelques jours après la 3ème place de son coéquipier allemand Max Walscheid, lors de la 1ère étape du Saudi Tour, Simone Consonni décide de faire parler la poudre et de s'illustrer de la plus belle des manières. Dans un paysage digne des décors de Quantum of Solace, le sprinteur italien déjoue tous les plans de l'équipe Jayco-Alula. Pourtant bien amené par son train, Dylan Groenewegen se retrouve, dans un premier temps, enfermé. Lançant son sprint à plus de 200 mètres de la ligne, dans des pourcentages compris entre 5 et 7%, le "hollandais volant" se fait finalement dépasser à 75 mètres du but par Consonni qui, à l'arrachée, franchit la ligne devant un autre transalpin Mattéo Malucelli. Il ne fallait pas lancer les hostilités trop tôt, dans ce sprint pour costauds !

Première victoire en World Tour de Bryan Coquard.  La quatrième étape du TDU s’est, comme prévu, jouée au sprint. Et c’est le sprinteur français de l’équipe COFIDIS qui s’est montré le plus malin. A 300 mètres de la ligne, il a allumé la mèche, surprenant ses rivaux impuissants et incapables de sauter dans la roue. Une victoire savoureuse pour celui qui avait à sept reprises dû se contenter de deuxièmes places, dont une, mythique, face à Marcel Kittel sur la quatrième étape du Tour de France 2016. Cette fois-ci, en Australie, la photo-finish n’aura pas été nécessaire.   C: Getty Images

Après de longs mois d'attente, c'est ce jeudi 27 octobre sur ASO vient de dévoiler le parcours officiel du tour de France masculin et Féminin. De l'Espagne en passant par le Puy de Dôme, le plus haut volcan d'Auvergne mythique lieu du vélo où Poulidor et Anquetil ont croisé le fer. 5 massifs montagneux seront traversés durant ces 3 semaines.

Bryan Coquard termine en beauté ce dimanche en s'imposant sur la 50e édition du tour de Vendée. Dernière épreuve de la coupe de France, le coureur du team Cofidis s'impose pour la seconde fois cette année après avoir remporté une étape sur le tour de Provence. Axel Zingle s'adjuge la Famene Ardenne Classic le même jour. Il signe sa 3e victoire cette saison et la 18e victoire pour l'équipe en 2022. C: Getty Images

FACE À DES RÉFÉRENCES MONDIALES DU SPRINT, L’ITALIEN S’OFFRE SA PREMIÈRE VICTOIRE SOUS LES COULEURS COFIDIS, LA 17E DE L'ÉQUIPE CETTE SAISON. Simone Consonni: « Cette victoire, c'est un grand soulagement. J'ai souvent été très proche de la victoire, au Tour de France, au Giro et à plusieurs reprises cette année. On savait qu'on avait de belles cartes à jouer avec Bryan notamment aujourd'hui. Quand on a vu qu’il était bloqué dans le final, Piet Allegaert s’est sacrifié pour me servir de poisson pilote et j’ai tout donné pour la victoire. Cette victoire me remplit de joie : l'année n'a pas été facile, j'ai dû gérer des problèmes personnels et il a fallu se battre pour rebondir. Je suis tellement fier d'offrir cette nouvelle victoire à l'équipe. » . C: Paris Chauny

CHAMPION D'EUROPE   Benjamin Thomas repart de Munich avec la valise remplie de médailles. La première obtenue vendredi sur la poursuite par équipe avec l'équipe de France (Quentin Lafargue, Valentin Tabellion et Thomas Denis). La seconde sur la course aux points dont il a déjà obtenu 2 titres en 2014 et 2021. De très bonne augure avant La Polynormande dimanche C photonews

Au départ de cette 2e étape de la 34e édition du Tour de l'Ain, 142,5 km étaient au programme. Quatre difficultés étaient répertoriées dont le passage deux fois en haut du Col de Portes et une arrivée après une dernière descente à Lagnieu.  L'équipe Cofidis s'était déjà employée la veille lors du sprint afin de protéger Guillaume Martin, lui permettre d'arriver dans le peloton et ainsi ne pas perdre de temps sur les favoris.  Une revanche sur le mauvais sort C'est une petite échappée qui s'est formée en début d'étape. Elle est rapidement contrôlée pour que les favoris puissent se jouer la victoire et le classement général. Au briefing, le plan était précis : commencer à rouler et à afficher ses ambitions lors de la 3e ascension du jour, la Côte de Seillonnaz pour mettre en orbite Guillaume Martin. Autour de lui, Ruben Fernandez, François Bidard puis Rémy Rochas (victime d'une chute sans gravité lors de la 1ere étape) n'ont pas compté leurs efforts pour épauler leur leader.  Dans le dernier kilomètre, Guillaume Martin produit à son tour son effort. Son accélération est décisive : le Normand peut lever les bras, enfin, comme l'illustration de la force collective de l'équipe. Tous savent que le goût de la victoire est rare dans le cyclisme, rendant la victoire encore un peu plus belle. Guillaume Martin n'avait plus gagné depuis la Mercan'Tour Classic, l'an dernier, lui qui compte désormais 8 succès professionnels à son actif.  Ce moment de joie est une revanche aussi sur le mauvais sort, quelques semaines après son départ précipité du Tour de France à cause d'un test positif au Covid-19. Désormais, l'équipe va ...